Saison 2 - M6

un très bon épisode!

j'attends avec impatience le retour de Moriarty mais je doute qu'il se fera lors de la S3!

Dommage!

J'aime beaucoup l'actrice ( surtout dans Game Of Thrones) donc quand j'ai su qu'elle avait obtenu le rôle de Moriarty.... ^^

L'épisode 212 est moins bon que les derniers de la S1 la concernant mais j'apprécie quand même ^^

Assez jouissif le retour de Moriarty...

Excellent ennemi pour notre cher Sherlock ^^

Manipulatrice à souhait mais j'avoue qu'elle m'a fait de la peine ^^

C'est très difficile en fait de bien cerner ce personnage...

Je dois bien avouer qu'au premier abord, cet épisode de "Elementary" m'a légèrement déçu. Naturellement, après le brillant épisode précédent qui bouleversait totalement le schéma de la série, cette dernière avait un challenge important à relever et l'attente était immensément forte. Toutefois, après réflexion, "Le sommet de la pyramide" est finalement loin d'être un opus de bas étage. Ce changement de vision provient principalement du cas de la semaine, qui demeure d'un classicisme malheureusement dérangeant, l'équipe étant chargée de faire la lumière sur la mort d'un homme d'affaires.

En réalité, malgré les quelques défauts (ou plutôt les absences de surprises) liées à cette intrigue très mécanique, "Elementary" réussit un joli tour de force en ne se servant de l'aspect policier que pour faire grandir et évoluer chacun de ses personnages. Or, si ce procédé est déjà rarement testé dans les séries de ce type, il est encore plus rare qu'il aboutisse à quelque chose de construit et d'intéressant. De façon évidente, en liant notamment le témoin principal de l'affaire à Joan (la jeune femme ayant été parrainée par l'actuel ange-gardien de Sherlock), l'épisode engendre une multitude d'échanges efficaces et régulièrement touchants.

Dans le même temps, "Le sommet de la pyramide" revient évidemment également sur les événements récents, au travers Bell, désormais coincé à son bureau et cantonné à écrire des rapports de la main gauche. Comme on pouvait s'y attendre, celui-ci n'est pas le principal atout du récit mais ouvre une porte à un changement de dynamique assez sensible, et donne l'occasion à Holmes de révéler une fois de plus certains sentiments qu'il souhaite pourtant tant cacher. Si le scénario ne se veut pas très novateur, et que l'humour manque parfois de piquant (bien que la scène d'ouverture où Sherlock chatouille le visage de la victime soit absolument hilarante), "Elementary" fait les choses tout en finesse, et c'est incontestablement l'un de ses gros points forts.

En bref : Les origines anglaises de Sherlock Holmes hantent la série qui prend le temps de travailler ses héros dans le moindre détail, à défaut d'une intrigue policière exceptionnelle. C'est fascinant.
Note : 7.5/10

Face à l'absence provisoire de Mycroft, et après avoir décidé de bouleverser sa mécanique, "Elementary" s'attaque à un nouveau challenge : faire revenir l'emblématique personnage de Moriarty. Si l'idée est évidemment jouissive sur le papier, il fallait néanmoins oser car Moriarty est quelqu'un de très particulier dans l'histoire du Sherlock Holmes campé par Jonny Lee Miller, qui avait plus ou moins été rayé de l'équation. Fort heureusement, comme à son habitude, la série s'en sort à merveille, notamment en parvenant à exploiter une fois encore ses personnages de façon grandiose.

Le premier élément frappant de "Diaboliquement vôtre", c'est probablement l'implication de Joan, extrêmement importante, la jeune détective devenant même parfois une héroïne bien plus intéressante que Sherlock. Outre son rôle aux côtés de son protégé, Joan se retrouve confrontée à Moriarty dans un face-à-face tout à fait brillant, mêlant avec justesse l'hilarité provoquée par la situation et la puissance du ressenti de chacune des deux femmes. L'épisode n'est sans doute pas le plus abouti sur le plan émotionnel, les dernières minutes exceptées, mais il délivre cependant quelque chose de consistant et de terriblement bien écrit.

Par ailleurs, il est judicieux d'avoir quelque peu occulté le traditionnel cas de la semaine, afin d'opter pour une résolution d'affaire suivant un déroulé similaire mais au contenu sensiblement différent. "Elementary" prouve donc toute sa grandeur en sachant rassembler les ingrédients qui améliorent sans cesse sa recette, tout en mettant de côté les moins piquants dans le but de ne s'en servir que lors des transitions. Finalement, cette série est bien plus feuilletonnante qu'il n'y paraît, et c'est sans doute cela qui explique son indéniable qualité. Tout n'est pas parfait en terme de rythme, de légèreté ambiante ou de drame, mais les personnages à eux seuls font l'essentiel du spectacle.

En bref : Excellent, comme très souvent.
Note : 8/10

Ah j'aime lire tes reviews!

Un vrai plaisir! Très détaillées...parfaites!

Hâte de voir ce que tu pense de la suite.

Thanks Sey ! ;)

Pour l'instant cette saison 2 est excellente et meilleure que la 1ère, j'espère que ça va continuer !^^

Pour ma part, la suite possède à peu près la même tournure...sauf pour Mycroft que je déteste ^^

Le début de cet épisode de "Elementary" était un peu particulier, à l'image de ce que la série a souvent proposé ces derniers temps. En effet, celle-ci s'est aventurée à développer son intrigue policière de la semaine autour d'une nouvelle unité chargée des affaires de terrorisme, et dans laquelle évolue désormais Bell. J'ai trouvé cette idée extrêmement ingénieuse et la proposition intéressante, car j'ai réellement cru que la série allait nous embarquer dans un nouvel univers, en parallèle de ce qu'elle raconte habituellement. Toutefois, l'originalité retombe assez rapidement au profit de quelque chose de bien plus classique.

Résultat, "Qui veut la peau de Bobby Belle Gueule ?" déroule finalement une enquête conventionnelle et peu captivante sur le plan scénaristique. Réaffecté dans une nouvelle agence, Bell fait donc appel à ses anciens camarades (et donc à Sherlock, à son grand dam) afin d'élucider la mort d'un homme dont le corps est retrouvé dans un baril, et qui s'avère appartenir au milieu mafieux. Le gros point positif reste sans aucun doute l'enchaînement très fluide des événements, mais il faut bien avouer que la trame humoristique habituellement forte n'a pas trouvé sa place, et que le contenu n'est pas suffisamment fourni.

En revanche, c'est une fois de plus du côté de ses personnages que "Elementary" délivre le meilleur, se servant bien sûr du nouveau poste de Bell pour revenir sur l'animosité qui règne plus que jamais entre lui et Holmes. Cela nous permet d'assister à plusieurs échanges tout à fait sympathiques, mais aussi à un passage beaucoup plus puissant dans lequel les deux hommes se confrontent de façon très virulente. C'est sans compter sur Watson et Gregson, qui à leur niveau, rythment également positivement la dynamique. Que du bon de ce point de vue.

En bref : Jolie tentative de renouveau qui s'est soldée par un petit échec. A l'inverse, les héros sont toujours au top.
Note : 6/10

Le cap de la mi-saison est désormais franchi, et clairement, la série semble avoir bien du mal à relancer la machine. Certes, "Nanosaurus Rex" n'est pas un épisode catastrophique, mais c'est sans doute le moins réussi de cette deuxième saison, notamment en raison de la pauvreté de son cas de la semaine. Tout part pourtant d'une intention louable de développer quelque chose de différent, puisqu'une vieille affaire de Sherlock est remise au goût du jour par Joan lorsqu'un fossile de dinosaure fait son apparition dans les preuves. L'angle d'attaque conduit à ouvrir l'intrigue sans faire dans le traditionnel, contrairement à la suite.

Très rapidement, "Elementary" s'abandonne dans les filets du classicisme de l'enquête policière, sans grande envergure et avec des twists qui sont juxtaposés sous nos yeux sans véritablement surprendre. Il faut avouer qu'il s'agit là d'une sérieuse désillusion, car jusqu'ici, la série nous a habitués à bien mieux, que ce soit au niveau de l'écriture des affaires de la semaine, de l'humour ou de la vitesse de croisière du développement, qui cale ici légèrement par endroits. Au fond, c'est plutôt dommage que cet opus ne capitalise pas sur sa bonne idée de base.

Parallèlement, Sherlock doit faire face à deux événements qui vont le perturber. Tout d'abord, la réouverture d'un vieux dossier par Watson lui donne l'occasion de se rattraper, mais outre cette simple déduction évidente, "Elementary" effectue un joli focus sur le comportement de son héros face à ce genre de situation. De même, la réapparition du filleul de ce dernier, qui souhaite son aide pour éviter de replonger, donne l'occasion à Holmes de s'affranchir de ses élucubrations habituelles au profit d'échanges et de ressentis bien plus émouvants. Et ce, grâce à une prestation plus que satisfaisante de Jonny Lee Miller.

En bref : Un petit air de moins bien envahit l'atmosphère de "Elementary", bien que l'ensemble reste relativement convenable.
Note : 5/10

A l'instar de ce que l'on pouvait constater dans les 2 épisodes précédents, il y a quelque chose qui fait que "Elementary" fait actuellement face à un petit déficit de qualité et surtout d'originalité. Cette semaine, Sherlock et Joan rejoignent leurs collègues pour enquêter sur la mort d'une danseuse de ballet, dont le cadavre est retrouvé dans les coulisses d'une représentation. Esthétiquement, la série livre un bien joli rendu grâce à une réalisation maîtrisée. Par ailleurs, il faut reconnaître que le scénario s'avère relativement bien écrit, le déroulement de l'enquête réservant son petit lot de surprises, en dépit d'une résolution finale bien trop simpliste.

Toutefois, "Guerre des étoiles" est comme son prédécesseur banalisé par une mécanique très huilée, trop huilée. Bien sûr, "Elementary" gère son sujet de façon satisfaisante, mais la série n'ose pas aller plus loin, et c'est dommage. Il faut alors compter sur le lien entre Sherlock et l'une des principales suspectes du meurtre de la semaine pour alimenter légèrement le contenu du récit, mais cela n'est pas franchement suffisant, si ce n'est pour rendre le tout plus fun grâce à quelques scènes amusantes (l'épisode étant réussi à bien des égards sur ce point, par exemple grâce aux aventures sans lendemain de Sherlock qui valent à Joan de trouver des petits mots d'alerte sur sa porte).

Cette dernière bénéficie par ailleurs d'un petit coup de projecteur lorsque l'un des SDF du centre dans lequel elle travaille a arrêté son traitement et disparu. Cela donne alors à Watson une petite intrigue parallèle intéressante, qui nous amène jusqu'à comprendre que son père est lui aussi un SDF schizophrène. Cependant, je trouve regrettable que la série ne soit pas allée plus loin avec cette révélation, le potentiel émotionnel étant particulièrement puissant. Naturellement, les divers échanges entre elle et Holmes sur le sujet sont touchants, mais nous étions sans doute en droit d'en attendre bien plus.

En bref : Dans la même veine que les 2 opus précédents, voici un épisode très correct, mais loin d'être une franche réussite.
Note : 5.5/10

Cela m'ennuie terriblement de l'avouer, mais "Elementary" est plus que jamais en train de s'essouffler, et il est sans doute temps pour les scénaristes de réagir. Toujours confrontée à son problème désormais récurrent de manque d'innovation, la série livre une fois de plus un épisode sans grande saveur, plombé par une enquête de la semaine au schéma trop traditionnel, à la résolution presque totalement inintéressante, et aux développements mineurs de ses personnages à l'intérieur de celle-ci. Cette fois, c'est dans le milieu bancaire que l'enquête se déroule, alors qu'un restaurant explose avec des grands responsables des principales banques du pays.

Ce qui aurait pu être une véritable bouffée d'air frais s'avère finalement être un méchant pétard mouillé. Je veux bien évidemment parler du retour de Lestrade, l'un des meilleurs ennemis de Sherlock, qui lui en veut toujours pour leur passé commun. Toutefois, la confrontation entre les deux hommes est bien moins palpitante que prévu, et finalement, Lestrade n'apporte pas grand-chose au récit. Cela donne néanmoins lieu à quelques échanges piquants entre lui et Sherlock, ou encore entre ces deux-là et Watson, qui fait office de médiateur pour résonner tout le monde.

Mais la déception est véritable tant le début de saison était parvenu à donner du relief à chacun de ses héros. Ici, Sherlock et Joan perdent de leur splendeur, tandis que les secondaires sont carrément retourner jouer les statues de cire. Un triste retour en arrière qui n'est pas du niveau d'une très bonne série policière comme "Elementary". Reste alors la carte de l'humour, toujours à la hauteur, et seul véritable point fort de "Combat de coqs"... en premier lieu avec la présence de ceux-ci, dans un des nouveaux délires de Holmes. Mais c'est insuffisant pour combler les nombreux ratés partiels de cet opus.

En bref : SOS, le bateau est en train de couler !
Note : 4.5/10

Outre les excellentes critiques que tu nous livres à chaque fois, tu as toujours des expressions qui font mouche....

Je crois que "Elementary" est en train de s'enfoncer, épisode après épisode, et cela commence à faire de la peine. Cette semaine, la série a décidé de s'intéresser à nouveau à Lestrade, un personnage qui était extrêmement prometteur lors de son introduction en début de saison. Toutefois, très rapidement, les scénaristes n'ont pas vraiment réussi à faire de Lestrade quelqu'un d'intéressant, et cet épisode en est la preuve la plus flagrante. L'ancien inspecteur continue de résider chez Sherlock, et en parallèle, enquête sur l'agresseur dont il a été victime, ainsi que plusieurs autres victimes.

Dans l'ensemble, l'histoire manque franchement de contenu, le personnage tournant beaucoup trop rapidement en rond. Son squat chez Holmes et Watson n'apporte pas grand chose de nouveau (ses quelques crises contre les coqs sont davantage ridicules qu'amusantes), et l'affaire qu'il tente de résoudre n'est constituée que de révélations très mineures qui s'enchaînent avec une rapidité laissant grandement à désirer. C'est finalement relativement dommage que "Elementary" ne soit pas parvenue à exploiter Lestrade convenablement, car je reste persuadé qu'il aurait pu être un maillon important de cette deuxième saison.

Par ailleurs, Watson et Holmes se penchent de leur côté sur une affaire de kidnapping vieille de quelques années, qui refait soudainement surface lorsque les oreilles d'une épouse disparue sont livrées à son mari avec une nouvelle demande de rançon. Si la première partie de la résolution du dossier est efficace, grâce à cette ouverture piquante et à une introduction réussie des guests de la semaine, le twist placé à mi-parcours casse complètement la dynamique, devenant le point de départ d'une seconde moitié bien plus lancinante et terriblement téléphonée.

En bref : Voici probablement le plus faible épisode de l'histoire de "Elementary".
Note : 3/10

Mieux vaut tard que jamais. Pour ce nouvel épisode, la série se reprend, et c'est plutôt une excellente nouvelle. Après la mauvaise parenthèse de Lestrade, qui a par ailleurs été impactée par quelques cas de la semaine d'une efficacité très relative, "Le dénicheur" propose quelque chose de bien plus fourni, à commencer par le développement de ses personnages. Pour ce faire, l'épisode se permet de remettre Bell sur le devant de la scène, ce dernier organisant une petite fête à laquelle Sherlock ne souhaite pas se montrer. Outre les quelques échanges distillés un peu partout, c'est surtout la scène finale qui fait office de belle conclusion, plutôt touchante.

Par ailleurs, Bell se rapproche également de Joan, d'une part en lui confiant la responsabilité de convaincre une jeune témoin de ne pas se défiler, et d'autre part en entretenant une relation un peu plus personnelle et amicale avec elle. Je trouve que ce duo fonctionne relativement bien, et donne à "Elementary" un petit vent d'air frais tout à fait charmant. L'affaire portée par Watson n'est pas la plus passionnante qui soit, en particulier parce que le récit demeure trop classique et un peu lisse, mais les "à côté" suffisent à eux seuls à dynamiser l'ensemble.

En parallèle, nos deux héros sont occupés par la mort d'un scientifique ayant trouvé un détecteur de cancer, dont le meurtre a été maquillé en suicide grâce à de l'hélium. L'introduction est très fun, et par la suite, le contenu de l'intrigue est solide. La petite déception vient probablement du fait que la mécanique mise en place est très uniforme, occultant un peu trop soigneusement l'humour d'une part et la trame dramatique d'autre part. Malgré tout, il faut reconnaître que "Le dénicheur" est bien plus abouti que ses prédécesseurs, et c'est relativement appréciable, tant la série méritait de rebondir.

En bref : Espérons que le creux de la vague soit passé. Un épisode tout à fait convenable.
Note : 6.5/10

L'épisode précédent donnait déjà le ton, mais ça y est, « Elementary » est bel et bien de retour à l'issue d'une mauvaise passe qui n'aura finalement pas duré si longtemps. Cette semaine, la série a décidé de muscler son enquête policière, puisque Watson et Holmes se penchent sur le meurtre d'un homme mordu... par un mort. L'introduction est directe, ce qui permet de lancer immédiatement les hostilités et de dérouler comme il se doit une histoire très inspirée, dont le dénouement suscite l'intérêt du téléspectateur de bout en bout. Naturellement, la série a connu des jours meilleurs en terme d'inspiration, mais le résultat est extrêmement positif, avec une affaire parfaitement ficelée et très efficace.

Il fallait notamment pour cela trouver le petit truc qui allait faire la différence, et « Les dents de la mort » l'a trouvé : un dentier. Dès cette explication fournie, l'épisode propose alors tout un tas de guests potentiellement coupables, une pléiade de personnages dans laquelle il faut faire le tri, le récit multipliant les pistes. Toutefois, au-delà de l'aspect purement policier, la série s'engage sur un tout autre terrain, l'affaire ayant un lien avec le passé de médecin de Joan. Au travers quelques flashbacks, « Elementary » nous apprend ainsi que le supérieur de celle-ci a laissé mourir un meurtrier sur sa table il y a 10 ans, pour le plus grand désespoir de Watson, qui reste bouche bée lorsque les empreintes dentaires de cet homme sont leur seul indice.

Sans en faire trop (peut-être même sans en faire assez, tant le potentiel de cette thématique et de l'ancien job de Watson sont forts), l'épisode nous offre quelques très sympathiques échanges entre les deux héros, dont un dernier particulièrement touchant. Une trame dramatique qui contraste totalement avec l'esprit tout à fait léger qui règne sur la majeure partie des scènes dans l'appartement de Sherlock, grâce à sa fameuse tortue. A l'image du réveil de Watson devant une tortue lui présentant un post-it sous ses yeux, l'utilisation de l'animal est une excellente façon de détendre l'atmosphère avec simplicité et malice, là où les coqs devenaient rapidement lassants il y a peu.

En bref : D'excellentes bases au service de l'épisode le plus abouti de « Elementary » depuis pas mal de semaines.
Note : 7.5/10

Il y a un point sur lequel ce nouvel épisode de « Elementary » a totalement réussi son pari : il parvient à nous émouvoir. Cette semaine, Sherlock doit en effet faire face à la mort de l'un de ses rares amis, Alistair Moore, et sombre alors dans un chagrin qui va le conduire à se comporter n'importe comment, partagé entre le chagrin et le besoin de se défouler. Jonny Lee Miller livre pour l'occasion une prestation toute en retenue, au travers un certain nombre de passages tout à fait touchants : la scène finale, bien évidemment, mais également tout un tas d'échanges entre lui et Watson qui affichent une belle complicité.

Cela d'autant plus que Holmes fait au milieu de l'épisode - après y être obligé - une triste révélation. En effet, Alistair est décédé d'une overdose, alors qu'il avait récemment replongé dans la drogue. Naturellement, la raison de son décès bouleverse notre détective, et la façon dont cela se répercute sur le développement du personnage est terriblement efficace, en particulier lorsqu'il décide de ne rien avouer à Joan, par souhait d'oublier et par crainte. Toutefois, « Charbon ardent » comporte également une partie policière qui occupe une majeure partie du temps, et quelque part, ce n'est pas la meilleure idée qui soit.

Pendant que Sherlock souffre de la perte de son ami, Joan débarque au commissariat et se met à enquêter sur la mort d'un homme venant d'être arrêté et dont le corps est retrouvé avec une poudre chimique proche de l'anthrax, qui lui a fait contracter la maladie du charbon. L'idée de base est extrêmement intéressante, mais rapidement, « Elementary » revient à une intrigue bien plus conventionnelle, qui manque parfois de peps et d'humour, et dans laquelle les rebondissements sont à la fois peu nombreux et légèrement pompeux. Certes, le mobile final est peu attendu au moment de la présentation de l'histoire, mais le potentiel était bien plus fort que cela.

En bref : Un épisode qui développe joliment les émotions d'un Sherlock Holmes ébranlé, mais qui ralentit un peu la cadence sur le plan policier.
Note : 7/10